Godzilla le dieu japonais est revenu sur nos écrans en fin d’année 2023 et janvier 2024. Faye et Sophie ont découvert Godzilla Minus One de Takashi Yamazaki et en discutent.
Godzilla Minus One
À la fin de la seconde guerre mondiale, Koichi, un kamikaze, refuse d’exécuter sa mission et se pose sur une petite île d’Odo. Le soir une créature attaque les militaires, seul Koichi et un mécanicien survivent. Traumatisé, l’ancien Kamikaze tente de se reconstruire en recueillant une jeune femme et un bébé. Malheureusement pour le jeune homme, Godzilla n’en a pas fini avec lui.
Le traumatisme de la guerre
À l’instant du premier film de 1954, Godzilla Minus One traite du traumatisme subi par les soldats pendant la seconde guerre mondiale, mais surtout des blessures et des peurs d’une nation. En se focalisé sur les points de vue de la population et des soldats, le réalisateur montre avec intelligence, l’impacte sur le Japon de cette guerre. PTSD, dépression et survie, c’est le quotidien des personnages que nous suivons. Il est dur de retrouver l’espoir. Godzilla symbolise tous ces sentiments, il est effrayant pour ces raisons.
Une critique du pouvoir
Yamazaki livre également à travers ce long métrage une critique des pouvoirs politiques. Comme dans Shin Godzilla, le gouvernement japonais est montré comme égoïste, tardant à prendre des décisions et ayant complétement abandonné son peuple. Il y a une perte de confiance et de dialogue entre la population et les autorités. L’entraide est mise en avant comme un outil nécessaire à la survie et l’espoir.
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